A l’époque, une équipe de bénévoles encadrait des objecteurs de conscience et les premières vagues de contrat aidés, Pierre Krebs, Pierre Meynadier, Jean Marie Bernard, Jean-Louis Marconcini, Pierre Boiteux, Christian Sunt et bien d’autres... Ensemble, ils commençaient le long inventaire des variétés cévenoles et leur mise en fiche sous la tutelle de Christian Catoire, puis les premiers vergers de sauvegardes ont fait leur apparition.
Les outils de valorisation de la diversité fruitière sont alors mis en place :
- le « centre de pomologie la Mazière » sur l’impulsion de Christian Catoire,
- « les Journées de l’Arbre de la Plante et du Fruit », en 1987.
Le centre de pomologie se délocalise à Alès pour des promesses de pérennisation. Depuis, il est devenu le « Centre Municipal de Documentation Fruitière d’Alès ».
Après le départ du centre de pomologie, Fruits Oubliés « Sauve qui pomme » devient « Fruits Oubliés Cévennes » et prend en charge :
- les inventaires,
- les collections fruitières
- la promotion des variétés anciennes et locales à travers la réalisation de la revue « Fruits Oubliés », dont les premiers bulletins sont édités à la photocopieuse.
- les actions de terrain (animations tous
publics, conférences, inventaires, identification, services techniques
auprès des adhérents, organisation d’événements, présence sur les foires
et salons...).
En 1993, nous initions la création de l’association les Dimanches Verts, pour gérer les Journées de l’Arbre, de la Plante et du Fruit, qui depuis quelques années prenaient un essor exponentiel.
Car d’après nos convictions, qui n’aiment pas trop la
centralisation excessive des pouvoirs, il était nécessaire de
privilégier une autonomisation de fonctionnement.
Depuis, il est vrai, Fruits Oubliés Cévennes et Les Dimanches Verts n’ont pas encore vécu de divergence de point de vue fondamentale et travaillent de concert pour obtenir les résultats que vous connaissez (JAPF, revue Fruits Oubliés, et actions dans les réseaux).
C’est aussi à cette époque que nous accompagnons la création de structures militantes locales et nationales :
la Maison de la Nature et de l’Environnement (M.N.E.) d’Alès, le
syndicat de promotion de l’olivier en piémont cévenol, l’association
Semences Libres en Cévennes, le réseau Semences Paysannes, le syndicat
Touselle...
C’était l’époque des emplois jeunes et pendant 12 ans,
Fruits Oubliés Cévennes a pu former une équipe de salariés compétents et
performants qui sont encore aujourd’hui des acteurs incontournables de
la pomologie locale.
vint la fin des aides gouvernementales au dispositif emplois jeunes.
Pour survivre, Fruits Oubliés Cévennes a dû se
séparer de ses salariés tout en accompagnant leur reclassement sur des
structures nouvellement créées pour mener à bien les missions qu’ils
portaient : c’est ainsi qu’est née l’association Le Filon Vert,
donnant l’occasion à Sylvie de continuer les animations, les formations
et son travail d’inventaire.
C’est dans ce contexte qu’a été créée l’association Fruits Oubliés Réseau
fin 2007. Afin que les groupes locaux s’autonomisent (Fruits Oubliés
Cévennes, FO PACA, FO Languedoc et FO Lozère) et assurent par eux-même
leurs animations et activités locales avec leurs propres salariés (ndlr : ce qu’aurait du faire M. Garrel, au lieu de parasiter FORéseau).
Par ailleurs, pour fluidifier la communication avec les groupes locaux et encore soulager Fruits Oubliés Cévennes, le traitement des abonnés a été confié à Fruits Oubliés Réseau (sans cession de droits, ni d’actifs à quiconque à propos de la propriété du titre de la revue et du stock).
L’idée était claire chez tous les fondateurs de Fruits Oubliés Réseau à l’époque :
- Fruits Oubliés Cévennes apportait la confiance de ses abonnés et adhérents, sa marque et le savoir faire en édition ;
- le comité de rédaction originel continuait à se regrouper sous
la houlette du directeur de publication (Christian Sunt), qui gérait la
ligne éditoriale, le contenu, le maquettage et l’impression ;
- et Fruits Oubliés Réseau assurait la gestion des envois, des
abonnements et la commercialisation via les groupes locaux ;
- les cotisations des adhérents devaient être réparties dans
chaque groupe local en fonction de leur répartition géographique.
- les bénéfices tirés de la publication de la revue (dont le
stock), principal support de communication auprès du grand public,
seraient à partager entre chaque structure fondatrice de Fruits Oubliés
Réseau (cf. statuts fondateurs).
Bref, tout paraissait assez simple et bien réparti en fonction des compétences de chacun. Et nous avions réussi peu à peu à caler un projet cohérent et pérenne.
De fait, jusqu’en 2015, les comptes était ré-équilibrés, la revue semblait remplir ses fonctions et satisfaire ses lecteurs... La revue et l’activité « édition » avaient enfin un solde positif...
Mais toutes les belles histoires se racontent au passé et la notre n’échappe pas à la règle.
Car aujourd’hui l’actuel Président de Fruits Oubliés Réseau, en désaccord total avec les statuts et les objectifs fondamentaux de l’association, s’est accaparé la revue, le fond documentaire et une majeure partie du stock des publications. Pour ce faire, il a motivé son action par un soucis de « professionnalisme », afin de « prendre de l’ampleur », et qu’il s’oppose à une vision trop « étriquée » de l’avenir de la revue... Le parfait chant des sirènes pour démarrer une version commerciale et vidée de son sens d’une revue militante que nous avons eu tant de peine à maintenir, malgré l’évolution importante que le monde de la presse a subi.
Et à lui d’entamer alors diverses manœuvres, persuadé de reprendre à sa façon le contrôle de toutes activités au profit de sa seule structure et de sa vision…
Vision que nous résumerons ainsi : embauche d’un nouveau salarié malgré nos avis négatifs (au passif discutable puisqu’artisan principal de la cabale diffamatoire qui a frappé Kokopelli ces dernières années, et particulièrement habile pour s’être mis toute l’ancienne équipe de terrain - nous même - à dos) rémunéré aux environs de 1500 € net par mois, pour satisfaire des objectifs non statutaires, frais de déplacement ou de représentation en rafale, égocentrisme démesuré et projets pharaoniques irréalistes (qui n’ont pas abouti). Or, d’expérience (ça fait juste 20 ans qu’on anime cette revue), nous savions que ces frais ne seraient pas absorbables par le budget de notre structure indépendante et que cette stratégie mettait en péril la revue et sa liberté d’expression (ils ont d’ailleurs rapidement lancé un appel à don sans communiquer sur ce changement d’équipe rédactionnelle).
Malheureusement pour nous, nous avons osé demander des comptes, lors de l’AG de juillet 2016.
Nous ne les avons jamais obtenus, tout comme n’a jamais été publié le compte-rendu de cette AG.
Fruits Oubliés Cévennes et ses membres représentants se sont trouvés immédiatement et illégalement exclus du Conseil d’Administration de Fruits Oubliés Réseau et de la rédaction de la revue depuis novembre 2016. Sans avoir jamais eu la possibilité de défendre notre propos, contrairement à ce qui a été prétendu… Drôle de pratique…
Et parmi les plus belles perles des techniques utilisées par la gouvernance de Fruits Oubliés Réseau, une lettre de dénonciation diffamatoire à notre encontre au Sous-Préfet du Gard, qui nous a valu plusieurs convocations pour défendre notre intégrité (ce qui fut par ailleurs aisé puisque tout était infondé).
Mais opiniâtres et fort de notre bon droit vis-à-vis des statuts (largement ignorés et détournés par Dominique Garrel, président), nous avons tenu…
Depuis, Fruits Oubliés Réseau a pris des locaux à Lasalle, à la surprise des adhérents et symphatisants. Puis ils sont venus voler le local de Fruits Oubliés Cévennes du 4 avenue de la Résistance, ouvert à tous depuis 1995, par deux fois, pendant des jours fériés. Ils ont pris (peut-être pour combler leurs lacunes en pomologie) la plus grande partie du fond documentaire (que nous avions mis 30 ans à créer) et une bonne moitié du stock de revues. Et dans la foulée, ils ont lancé cet appel à soutien pour la revue, qui leur a permis de récolter 12000 € (quand même) sans prévenir les adhérents et les abonnés du changement de direction, d’équipe et de stratégie. Ce qui, à nos yeux, est à la limite de l’escroquerie… Sinon en tout cas légèrement malhonnête (en droit français ça s’appelle un dol, « manœuvre ou artifice en vue de tromper une victime »)...
Aujourd’hui encore, des dizaines de membres à jour de
leur cotisation, mais stigmatisés car adhérents de Fruits Oubliés
Cévennes, ont été qualifiés d’« indésirables », ce qui
expliquerait pourquoi ils n’ont pas été convoqués à la pseudo Assemblée
Générale du nouveau Fruits Oubliés Réseau en octobre 2017.
Et pourtant, les maîtres du pouvoir à Fruits Oubliés Réseau
prétendront agir en toute légalité ? N’hésitez pas à essayer de demander
des comptes précis, on verra si vous y arrivez et si vous restez des
membres « désirables »… (En tous cas, on est preneurs de ces infos, ça fait tellement longtemps qu'on les demande :) ...)
Pour la revue, puisque l’association Fruits Oubliés Cévennes est propriétaire du nom depuis les années 2000 (soit 7 ans avant la création de FORéseau), nous repartons à zéro, sans accès au fond documentaire et amputé du stock de revues parues avant 2008 qui sont la pleine propriété de Fruits Oubliés Cévennes (celles parues entre 2008 et 2017 sont statutairement à partager entre chaque structure associative membre de Fruits Oubliés Réseau et non pas en propriété de FOR).
En plus, nous avons dû entamer une action pour recouvrer nos droits concernant l’imposture des pseudo n°70 et 71 de la revue Fruits Oubliés et la gestion que nous pensons totalement illégale de Fruits Oubliés Réseau.
De fait, ne vous trompez pas quand vous aurez à faire avec des appels aux dons ou à abonnements... Jusqu’à ce que justice soit rendue...
Bref, nous sommes en total conflit avec Fruits Oubliés Réseau, surtout depuis cette pseudo AG 2017 où une partie des adhérents « indésirables » n’ont pas été invités, car c’est plus facile de manipuler des gens lorsqu’on n’a plus de détracteurs... Depuis ils continuent leur entreprise de dénigrement en notre encontre, mais qui tend à perdre en audience au fur à mesure que la vérité se dévoile...
Mais c'est pourquoi, pour ne pas perdre le travail de trente ans de lutte et pour rester fidèle à notre ligne éditoriale, nous avons coupé les ponts avec ces protagonistes et décider de reprendre la main concernant la publication de votre revue.
Malheureusement, pendant un moment (que nous espérons le plus court possible), il y aura donc deux revues Fruits Oubliés sur le « marché », mais une seule d’entre elle sera la continuité du travail de Fruits Oubliés Cévennes et de tous nos partenaires de réseaux.
Nous ne cherchons pas à vous forcer la main, mais simplement vous informer de cette triste réalité, car ainsi va la vie tumultueuse du mouvement associatif.
Après, à vous de juger sur pièce, nous vous faisons confiance pour votre qualité d’appréciation, car contrairement à d’autres, on est transparent et tous nos arguments sont documentés et accessibles à tous ceux qui en feront la demande.
A présent, n’oubliez pas de vous renseigner à chaque fois qu’on vous parle de Fruits Oubliés, et demandez bien à qui vous avez affaire, et quels sont leur intérêts réels.
C’est maintenant une leçon que nous retiendrons aussi…
Pour en savoir plus vous trouverez ci dessous des liens vers divers documents explicatifs :
- La lettre de contre information, envoyé à tous nos abonnés et adhérents...
- le PV de dépôt de plainte
- notre courrier recommandé adressé au Président de Fruits Oubliés Réseau
Désolé d'avoir été aussi long et pas très désopilant, mais dans quelques temps, on espère, le ton sera plus enjoué :)
Donc à part ces petits contretemps, tout va bien, on est encore là, prêt à...
Et bienvenue à tous ceux qui veulent nous rejoindre et nous aider à continuer nos actions de terrain... :)