L’idée
de ce livre est née d’une réflexion menée à la suite de l’effondrement
économique de 2008. Cette idée se formule sous la forme d’une question
que tout le monde se pose aujourd’hui, quelle que soit sa condition
sociale : « Comment se fait-il que l’humanité moderne se retrouve dans
un tel désarroi, face à un monde où s’accumulent des menaces aussi
multiples qu’imprévues ? »
Les
réponses se situent dans le droit-fil de la pensée critique du monde
moderne qui a guidé l’œuvre de Bernard Charbonneau et celle de Jacques
Ellul, ainsi que d’autres auteurs restés méconnus à cause du règne
castrateur de l’idéologie progressiste. Cette démarche part de constats
d’ordre historique relatifs à la course à la puissance initiée par
l’Occident depuis la révolution industrielle. Avec pour conséquences le
dépassement de toutes les limites : des transports toujours plus
rapides, des moyens de communication toujours plus denses, une
surinformation permanente… qui plongent l’humanité dans le désarroi.
L’analyse de ce processus prométhéen insiste particulièrement sur les
mutations survenues depuis une cinquantaine d’années et sur la
complicité que nous vivons comme une tragique malédiction.
Cette
réflexion induit une certaine conception des relations de l’homme aux
autres et à la nature. Si nous avons un avenir à imaginer, c’est celui
d’un monde à l’échelle humaine.
Simon
Charbonneau a été maître de conférences à l’IUT « Hygiène sécurité
environnement » de Bordeaux et chercheur au LAP de l’université de
Bordeaux-I, enseignant en troisième cycle dans plusieurs universités et
directeur de thèses. Il est spécialisé en droit de l’environnement
depuis 1975, et est l’auteur de nombreuses publications. Membre du
comité de rédaction de Préventique Sécurité, il est passionné de nature.
Sa spécialisation en droit de l’environnement lui a permis de mettre
ses connaissances au service de ses engagements auprès de mouvements
associatifs en Aquitaine, où il est resté très enraciné.
Editeur |
Éditeur |
Libre et Solidaire |
Auteurs |
Auteur |
Simon Charbonneau |
Etiquettes :
Le prix de la démesure,
Simon Charbonneau