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Bienvenue sur le site de "Fruits Oubliés et Biodiversité en Cévennes" !

Depuis plus de trente ans nous oeuvrons joyeusement pour la biodiversité des plantes alimentaires et à usages, et pour une agriculture saine, respectueuse, des Hommes et des territoires...
Pour cela, nous éditons une revue qui permet à tous de comprendre et apliquer au quotidien aux jardins et aux vergers les techniques et l'esprit d'une transition agro-responsable
.


Fête de l'arbre 2024

Fête de l'Arbre 2024


Journées de l'Arbre de la Plnte et du Fruit 2024

Journées de l'Arbre de la Plante et du Fruit 2024


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TRIBUNE

Les Journées de l'Arbre, de la plante et du Fruit déménagent !


22 août 2020

Voilà une nouvelle qui va faire parler d'elle. Les JAPF traditionnellement organisée à St Jean du Gard depuis 34 ans vont déménager cette année dans la commune de Quissac.

La raison ? Un climat délètère entretenue par la mairie sous le controle de Monsieur Ruas (réélu cette année) depuis 2017. Souvenez vous, c'était ces années ou Monsieur Garrel, autoproclamé Président de Fruits Oubliés Réseau s'était mis en tête de détruire Les Dimanches Verts et de s'aproprier la foire. Pour ce faire il avait mené un véritable travail de sape et de diffamation envers nous (Fruits Oubliés et Biodivrsité Cévennes) et nos partenaires de toujours (Dimanches Verts, Le filon...)

Au résultat de la dernière réunion de conciliation avec la mairie de St Jean du Gard pour tenté de sauver cet évènement aimé de tous, on peut dire que le but destructeur de M. Garrel est partiellement atteind. En effet M. Ruas c'est clairement exprimé sur son choix de ne pas soutenir la foire organisée par les Dimanches Verts, qui pourtant apporte habituellement beaucoup à la commune en cette saison de fin d'automne.

A ce propos, l'actuel Président de Fruits Oubliés Réseau à envoyé une lettre aux Dimanches Verts pour signifier qu'il se désolidarisait des actions de M. Garrel. Vous pouvez télécharger cette lettre en cliquant

ici

Fort heureusement la municipalité de Quissac nous accueille les bras grands ouverts dans un espace plus grand très bien équipé. Attention, les dates sont avancées au 21 et 22 novembre 2020.

Pour plus d'infos cliquez sur l'affiche ci-dessous

Alors à bientôt, dans ce nouveau lieu ou nous continuerons nos actions pour un renouveau alimentaire, artisanal et agricole !


La démocratie à table !


3 avril 2020

La crise sanitaire du COVID-19 ébranle nos certitudes et questionne les prétendues vérités de la mondialisation libérale.

Elle nous apprend qu’il peut être utile d’avoir des capacités de production locale de produits indispensables: des masques, des réactifs pour des tests, des médicaments, des respirateurs. Elle nous apprend aussi que l’hôpital et les soignants, que les aides aux personnes âgées, ne sont pas des charges, mais font la vraie richesse d’une société.


ELLE NOUS RAPPELLE ENFIN QUE NOTRE ALIMENTATION ET CEUX ET CELLES QUI LA PRODUISENT CONSTITUENT LA BASE DE NOTRE EXISTENCE ET DE NOTRE RESILIENCE COLLECTIVE.

Nous sommes citoyens et citoyennes de la planète unique qui nous abrite et nous partageons nos villes, nos villages et nos paysages. Nous sommes tous responsables de leur état, comme de ce que nous mettons dans nos assiettes et sur nos tables.

Manger ce qui pousse pas loin sans abîmer ni les sols ni les gens, dépend de nos choix. Faire que nos cantines nourrissent nos enfants avec ces mêmes aliments dépend de nous. Du contenu de notre assiette aux paysages de nos campagnes, il n’y a qu’un pas que nous pouvons franchir résolument en nous posant ces questions simples : d’où vient ce que je mange ? qui l’a fait pousser, qui l’a fabriqué, qui l’a élevé ?
L’agriculture n’a pas vocation à être une armée usant de la main d’œuvre pour ramasser mécaniquement des denrées produites en masse avec force intrants chimiques.
Elle a vocation à être une activité rémunératrice, épanouissante et résiliente, qui permette de nourrir les populations et de garantir des emplois pérennes et non délocalisables.


NOUS NE POUVONS PAS CONTINUER A CULTIVER ET A MANGER CE QUI NE NOUS NOURRIT PAS.

Nous voulons des campagnes vibrantes et bruissantes de vie.

Il est temps de relocaliser.

Nous voulons des fermes autonomes et nourricières et des paysans et des paysannes fières de leur métier.
Il est temps de diversifier et de respecter la biodiversité.
Nous sommes des passants, redevables à ces siècles d’humus patiemment déposés sous nos pieds et dont se nourriront nos enfants.
Il est temps de préserver notre foncier et d’arrêter de le dilapider, de le bétonner.

Alors mobilisons nos élu.es et tous les responsables et artisans de la chaîne alimentaire.
Soutenons nos paysans et paysannes en s’approvisionnant auprès d’eux et elles, en cuisinant chaque jour le produit de leur travail, en exigeant de rétablir partout où c’est possible les marchés alimentaires dans le respect des exigences sanitaires.
Mettons-nous ensemble à la table de la démocratie pour faire changer maintenant le système agricole et alimentaire !

Signataires : Les Ami.e.s de la Conf’, Le Collectif des associations citoyennes, Les Cols Verts, La Ferme du Bonheur, Fruits Oubliés et Biodiversité en Cévennes, ISF Agrista, le Mouvement Colibris, le Réseau des AMAP Ile-de-France, Terre de Liens Ile-de-France


Prise de terre

AAAAA+


Luberon, 12 septembre 2019

rencontresestivales

 

Chères adhérentes et chers adhérents,
chères lectrices et chers lecteurs,

On était une trentaine pour débattre d’un sujet préoccupant qu’est celui de l’envie de terre pour mener à bien des projets concrets agro-écologiques. Cela se passait au Potager d’un curieux, le 17 août 2019, un samedi sur la terre.

Les participants étaient riches de leurs expériences, de leurs témoignages, de leurs problématiques territoriales. « Partout le même problème ».

Nous avions symbolisé cette lutte pour l’Accès à la terre contre les trois A, (Accaparement, Agrandissement, Artificialisation), mais nous avons oublié le A de l’Abandon car les terres sont en friche dans beaucoup d’endroits… cela fait beaucoup de A.

Le constat a été fait d’une forte demande pour des petites surfaces d’autonomie, de projet qui semblent appeler la multiplication des espaces tests déjà imaginé ici ou ailleurs. Des terres d’expérimentations en quelques sortes avant une installation durable.
Mais une prise de terre nécessite de connaître le prix de la terre quand on est épris d’un petit lopin de terre. Et là surprise ! : le prix de la terre explose et atteint des sommes qui n’ont plus de communes mesures avec par exemple la qualité des sols.

Forcement en parlant de terres à venir, on pense aux outils pour la travailler. On a évoqué ceux-là dans le désordre :

SAFER, TERRE DE LIENS, ARDEAR, CONF, PARC DU LUB, COMMUNE, DÉPARTEMENT, RÉGION.
La corruption des safer a été constatée par des témoignages concrets qui confirment des arrangements PAC, chasse, viticulture avec redistributions des terres vers les plus gros agriculteurs. On ne change pas un système (mafia) qui marche…Pourtant en certains endroits de France, les safer essaient d’être transparentes .

De ce débat-là, on a pensé que pour travailler la terre on avait un vieil outil (les safer) et un tout neuf pas trop au point (terre de liens) :)

La présence du collectif folle avoine a permis de savoir que des luttes sont gagnées avec la conf, bien sûr par exemple que monsieur Cardin n’a pas fait son golf en plaine fertile de Bonnieux, que monsieur Bruel (Patrick pour les intimes) ne peut pas acheter la terre qu’il veut à l’Isle sur la Sorgue. Qu’il n’y aura pas d’usine à salades à Villelaure (38000 m2), et qu’on a sauvé la ferme expérimentale (épaulée par le grab*) de la Durette à Avignon. Mais il reste ces zones commerciales (Cavaillon), ces nouvelles routes (Carpentras), ces petits, moyens, grands projets inutiles.

Nous avons aussi avec logique abordé la question de l’habitat léger pour tenter ces initiatives d’installations, occupations douces. La présence d’un militant d’halem* aguerri au combat contre des lois iniques sur le logement a permis de voir que là aussi des possibilités communales pouvaient intégrer des zones d’expérimentations (pastilles, stecals) mais non amorcées (extrême timidité des maires :) quand ils ne font pas la chasse aux yourtes, aux camions, aux caravanes.

Ce ne serait finalement pas bête d’occuper les ronds-points pour y faire des jardins 

Les réponses

Le commun est un moyen collectif d’occuper la terre, donc une commune doit avoir les moyens de redistribuer la terre. A ce jour, elle ne s’en préoccupe pas. Elle vient juste de prendre conscience qu’elle avait des paysans, des savoirs faire et des zones de protection agricole, biodiversité, corridor écologique, etc. (voir Scot*) pour la commune de Saignon.
Plus globalement, le commun peut être vu comme un mode de vivre ensemble. Mettre en commun les biens, les savoirs, le temps, les énergies.

Nous avons évoqué l’importance de rester en lien avec les différents acteurs du milieu (les institutions d’état, sans pour autant trop compter sur elles, les divers groupes indépendants évoqués plus haut). Il faut continuer d’explorer les pistes « légales » et aussi les brèches qu’elles comportent. Rester informés de ce qui se passe et maintenir nos présences dans les débats et les prises de décisions.

La question de l’(in)formation a été évoquée : la nécessité de former dans les écoles agricoles, les écoles d’urbanismes, sur la problématique de la terre. Mais plus largement la sensibilisation du « grand public » sur ces réalités opaques. Expliquer l’enchevêtrement des lois, le maillage impénétrable des conditions légales et lutter pour la simplification de ces conditions.
Également, militer pour sortir de l’uniformisation des règles d’urbanisme nationalisées et urbanisées, tâcher de revenir à une gestion locale des ressources et des terres qui le sont. Quelque part, il s’agit de sortir de la dangereuse inertie qu’implique ces chimères administratives, et sans trop compter sur les institutions publiques et corrompues : FAIRE, et ne pas succomber à l’efficace technique du découragement.

Pour cela, s’efforcer de s’organiser en réseaux. Sur nos localités, connaître les terres en friches, les terres à vendre, les terres à prendre.
Sur nos lieux, expérimenter l’accueil de jeunes vers une installation en milieu rural. Favoriser la diversité des activités, pas uniquement agricoles, et sortir des schémas traditionnels.

S’organiser pour créer des communs, et faire vivre le débat avec des groupes de personnes qui expérimentent ces possibles.
Nous pensons notamment aux ZADs (voir zad.nadir pour NDDL, la Piraterie à Roulettes pour le réseau des ZAD mobiles : terres à défendre)

Continuer à réfléchir, à agir, à vivre, à créer, à produire !
Maintenir un état de veille quant à la récupération capitaliste ou « tendance » des différents projets alternatifs.

On lâche rien, on continue, on fait encore mieux !

Ici, au Potager d’un Curieux, nous poursuivons en interne les questionnements et explorons les possibilités qui s’offrent à nous.
Nous accueillons de nombreuses personnes dont les projets sont en constructions et apportons les réponses que nous connaissons.
Nous sommes prêt à être répertoriés au sein d’un réseau de lieux offrant ce type d’accueil, et à participer plus globalement à un vaste réseau d’échange et d’entraide.
Nous manquons cependant d’effectifs et ne pouvons assurer la définition et l’administration d’un tel tissu humain.

*AAAAA : accaparement, agrandissement, artificialisation, abandon, accès

*Grab : groupe de recherche en agriculture biologique

*Halem : asso habitants de logements éphémères ou mobile

*Scot : schéma de cohésion territoriale

 


 

 

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Lasserre du moulin
11260 St Jean de Paracol
Tél : 04 68 20 36 09
mailto:lortie@wanadoo.fr


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